Step 3 – Moosehead Lake Region

Après avoir quitté Sweet Guy dans le Massachusetts, nous nous sommes mis en route vers le Maine, plus au Nord. Très au Nord, même !

Quelques heures de route, donc on fera le trajet en deux jours.

Et une nuit dans un motel miteux : ça, c’est fait ! 

Celle-ci nous fera encore plus apprécier le confort spartiate mais si cosy de la cabane en bois qui nous attend nichée dans les pins au bord du Moosehead Lake, plus grand lac de Nouvelle Angleterre d’ailleurs.

Les températures à l’approche de l’automne nous amènent à faire des feux de bois en fin de journée : la vraie vie au cœur du Maine, on y est quoi !

Les 4 jours dans cette région idyllique se déroulent sous un ciel couvert, nous permettant quelques balades mais pas autant qu’on l’espérait. En même temps, l’ambiance brumeuse confère à la beauté des paysages un aspect mystique qui lui sied à merveille. #entouteobjectivité 😉

C’est juste beau ici. Et quelle quiétude ! il faut en faire l’expérience pour se rendre compte j’imagine. C’est unique. Ça devrait même être remboursé par la Sécu pour ses effets apaisants! C’est vrai- Comment ne pas se sentir serein entouré par un calme olympien dans un cadre époustouflant ? Bref, vous l’aurez compris, on se sent bien ici. 

Pour parfaire le tableau, des aires de jeux bien achalandées font le bonheur de Romy et Thibault.

Le temps file, il est déjà temps de re-re-refaire nos sacs pour continuer notre avancée vers le Canada.

Bilan de notre séjour à Moosehead Lake- 

On a aimé : bah, la beauté subjuguante de ce coin du monde. Cédric aussi est conquis. Moi, je ne m’en lasserai jamais.

On a moins aimé : 

• chercher et attendre des orignaux (élans américains) en vain -j’ai eu la chance de voir une famille d’originaux prendre son repas au bord d’un lac il y a 12 ans lors d’une sortie accompagnée en canoë dans ce coin du Maine et j’aurais aimé que les loulous voient cet animal impressionnant et si emblématique du Maine
• le ciel bas peu propice à un tour en hydravion, activité phare sur ce lac (y’a même un festival international de l’hydravion tous les ans)
• A cause de ça ben… mince alors, on va être obligés de revenir… c’est dommage hein 😁😁😁

On n’a pas aimé : le crâne et les dents d’un chevreuil érigés en trophée de chasse sur un mur du chalet. « C’est horrible ! » s’est offusqué Thibault. La cruauté humaine en guise de déco n’a convaincu personne chez nous !