Quelle arrogance !

Nous qui pensions faire un insolent pied de nez au temps qui passe. Avant de partir je répétais à l’envi que nous souhaitions faire une pause dans nos vies pressées – et bien il n’en est rien ! 

Le temps on peut en perdre, en gagner, lui courir après – mais certainement pas l’arrêter !

De quelle arrogance avons-nous fait preuve en osant imaginer cela !

Il s’accroche à nos basques pour nous faire avancer, c’est inexorable. Alors à quoi bon lutter ? Allons donc de l’avant, emboîtons lui le pas et laissons nous transporter !

Voilà donc 4 semaines qu’on a démarré notre aventure. Cédric fait le même constat que moi : on n’a rien vu passer ! Enfin, si, on a déjà fait plein de choses l Mais c’est passé à une vitesse folle, et nos premières étapes nous semblent déjà très loin. C’est fou ! Alors on se (re)dit l’importance de grappiller chaque miette de ce temps précieux qu’on passe ensemble à parcourir le monde ! Ensemble, c’est le point d’orgue de ce périple.

J’écris ces quelques lignes depuis Cape Breton, dont je ne connaissais pas l’existence avant de préparer notre TDM.

Lorsque j’ai fait mes recherches sur la Nouvelle Écosse, j’ai découvert qu’il fallait apparemment avoir l’audace de s’aventurer à l’extrême nord pour découvrir le joyau de la province : Cape Breton.

De par son histoire de territoire convoité par diverses nations, la péninsule de Cape Breton cultive et exhibe un mélange de cultures française et écossaise, assaisonné à la sauce canadienne. Un peu déconcertant de prime abord, on s’habitue rapidement à voir tout systématiquement traduit en anglais, français et gaélique pour finalement se laisser envoûter par la magie des lieux.

Une fois n’est pas coutume, je me charge du montage vidéo de cette étape (aïe aïe aïe).

Je laisse la plume – enfin le clavier – à Cédric qui va vous raconter notre semaine dans cette contrée aux airs de bout du monde !