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¡Que Bueno!

[Publication matinale pour changer – afin de souhaiter une bonne journée d’anniversaire à Papili 🥰]

[24-26 avril] 

L’altiplano: Un immense plateau à 4 300 mètres d’altitude, des volcans enneigés, des groupes de lamas & alpagas qui déambulent et… le silence absolu : bienvenue au parc Sajama en Bolivie ! 

Sajama, un paradis méconnu 
Sajama en Bolivie fait partie de ces lieux encore un peu secrets, encore épargnés par l’agitation touristique et sa cohue d’agences, de 4×4 bruyants et de visites guidées bien trop impersonnelles à notre goût. Sajama, c’est un immense trésor naturel aussi beau que calme, qui vit au rythme de la nature, et qui, on l’espère, continuera à garder cet équilibre parfait entre tourisme raisonné et vie locale.

Seuls 4500 visiteurs visitent cet endroit magique chaque année. On est à des années-lumière du tourisme de masse, et on est aux anges !

Qu’est-ce qui fait le charme de Sajama?
Pour vous représenter le parc Sajama, imaginez un plateau sableux et recouvert de touffes d’herbes sèches, perché à 4 300 mètres d’altitude. Au-dessus de vous, un ciel bleu éclatant, et au loin, des volcans enneigés. Un climat désertique (super chaud la journée, super froid la nuit), des lamas & alpagas partout, mais aussi des vigognes, des flamands et autres petits animaux andins. Créé en 1939, C’est le premier et ainsi le plus vieux parc national de Bolivie.

Au cœur de ce parc, se trouve le tout petit village de Sajama (250 habitants). Mais nous, on a choisi de séjourner dans un endroit encore plus excentré : l’initiative écoresponsable de la petite communauté de Tomarapi & son auberge dotée de chambres avec chauffage nous ont fait les yeux doux. Comme dirait Romy, on a pété le budget. Et on n’a pas regretté !

Rejoindre Tomarapi: toute une aventure!

C’est un lieu qui se mérite :  prendre un bus de nuit, arriver à 3h du matin et dormir sur le métal glacé des bancs d’un terminal de bus quelques heures avant d’emprunter un mini-bus, pour enfin descendre à un croisement au milieu de la pampa où nous attend un chauffeur prénommé Alex dans une voiture blanche (il s’avèrera qu’il s’appelle en fait Roger et conduit une cacahuète grise dans laquelle nous et nos 60 kgs de bagages auront quelques difficultés à s’engouffrer!). Une heure de piste ainsi installés et nous voilà amplement récompensés en arrivant à Tomarapi : le calme et la beauté de la nature sont à couper le souffle. 

Dans les photos et vidéos ci-dessous, vous aurez un aperçu de nos 3 jours en immersion dans l’altiplano et des découvertes merveilleusement orchestrées par Cipriano, notre guide Aymara (peuple originaire de la région du lac Titicaca). 

Indéniablement , ce qui nous a plus marqués et qui a largement contribué à notre méééga coup de cœur pour l’endroit (et pour la Bolivie en général) – outre le décor étourdissant de beauté – c’est l’accueil des locaux. 

À Tomarapi, les habitants que nous avons rencontrés étaient sincèrement heureux d’accueillir des voyageurs pour le soutien financier qu’ils représentent, mais aussi par envie d’échanger : de raconter leur vie, les problématiques locales, et faire découvrir le magnifique territoire qu’ils chérissent. 

Dire qu’ils sont soucieux de nous satisfaire, de faire en sorte que notre expérience au sein de leur communauté soit des plus plaisantes, est un euphémisme de taille ! Lorsque notre guide s’enquiert de savoir si tout va bien et qu’on lui répond inlassablement : « perfecto, gracias », il s’exclame ¡que bueno! D’un ton soulagé. Tant d’attention en devient presque embarrassant ! 

A notre départ (toujours dans la cacahuète grise de Roger- on ne change pas une équipe qui gagne !), nous avons même eu droit à une mini haie d’honneur de plusieurs habitants venus nous saluer – et nous remercier encore! – de notre venue et de notre (bien modeste) contribution à leur économie locale. Place aux images – Petit défi : essayez de regarder sans vous exclamer : oh ils sont trop choux les alpagas ! Dites-nous en commentaire si vous avez réussi 😁



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