Mercredi 7 février
Notre prochain port d’ancrage se nomme Yeppoon.
La météo est mitigée (Moi, agacée ? Si peu !) mais ne nous empêche pas d’aller observer les tortues depuis un point de vue réputé puis d’ensuite aller investiguer notre excursion du lendemain dans les 2 capitaineries du port.
La météo est mitigée (comment ça, je radote ?!) Point positif : Le fait d’être en basse saison (les vacances scolaires australiennes viennent de se terminer + on est encore dans la saison des pluies…au cas où on aurait pas remarqué ) fait qu’on peut s’offrir le loisir de se décider demain au réveil puisqu’ il y aura forcément de la place dans les ferries.
Jeudi 8 février
Quand tu arrives sur le terrain d’une ferme où poser ton camping car pour la nuit, que tu commences à installer la table et les chaises pliantes et que le proprio – au demeurant très gentil et accueillant – te somme d’être prudent car ils ont déjà vu quelques serpents rôder, bah tu rentres manger ton taboulé dans ton camping car !
Cédric se moque quand je flippe de faire quelques mètres dans un terrain aride, mais il n’est pas franchement plus rassuré que moi ! (Oh ca va hein dans l’assistance, on se moque pas… on voudrait bien vous y voir!)
Great Keppel Island – trente minutes de bateau dans des conditions houleuses. À nouveau Cédric se moque quand je suggère que le bateau pourrait se retourner (# team flipette), mais un jeune homme distribue quand même des vomibags par poignées. Je suis peut être chochotte, mais je ne suis pas la seule à ne pas en mener large ! Nous avons hésité jusqu’à une heure avant le départ du ferry à faire cette excursion. Notre invitée d’honneur (la météo , c’est bien, y’en a qui suivent !) a décidé de faire souffler les vents un peu fort ce jour-là. Allez, c’est une excursion pas trop chère, on se lance! Et ce sera finalement la seule de tout notre périple en Australie.
Bilan mitigé : on est arrivés sous un soleil magnifique (que vous verrez sur les photos) mais après la pause déjeuner nous avons eu deux belles averses et pas mal de nuages – rendant la mer un peu agitée et donc peu propice à la plongée en masque et tuba.
On rentre vers 17h et on file au magnifique lagon (espace aquatique) pour profiter avant d’aller poser Casoar pour la nuit.
Des douches et toilettes d’un propre presque indécent et à nouveau de ces initiatives à saluer grandement- comme des fauteuils roulants aquatiques disponibles dans de nombreuses piscines et sur certaines plages également.
Et toutes ces infrastructures sont totalement gratuites. Les Loulous adorent, notre porte monnaie aussi 😆
Vendredi 9 février
J’avais hâte de passer un peu de temps au Musée sur l’histoire des Aborigènes – mais à part la démonstration de didgeridoo (instrument aborigène )et de boomerang (je ne m’y suis pas risquée, craignant d’éliminer un Aborigène de plus – eux qui ont déjà été décimés par les colons européens…), ce musée manque cruellement de consistance – enfin, disons qu’on n’apprend pas grand chose sur l’histoire des Aborigenes. Trois affiches se battent en duel et des reproductions de sculptures tentent de masquer le vide culturel intersidéral de l’endroit. (Le debrief avec mes co-visiteurs irlandais aussi déçus que moi me permet d’être aussi catégorique !)
Ça m’a quand même fait sourire de voir l’irlandais et l’Australien ne pas se comprendre mutuellement…un peu comme si on mettait un chti face à un Marseillais 😆
Cédric et les enfants vont faire les courses et la lessive en attendant.
Il est temps de rejoindre Agnès Water où nous avons prévu de choisir une excursion, soit à Lady Musgrave soit à Lady Elliott. On espère observer des tortues – que l’on n’a seulement aperçues de loin depuis un point de vue terrestre.
Lady Elliott est décrite comme splendide
Mais cette île n’est accessible qu’en avion privé – le tarif d’une telle expédition – toute tentante qu’elle soit- nous met hors jeu direct !
Quant à Lady Musgrave, qui semblait sympa sur les prospectus de l’office de tourisme, les retours s’avèrent mitigés.
Résultat des courses : on reste à quai !
On trouve une aire de jeu et on regarde Romy et Thibault s’éclater – loin de notre frustration grandissante !
Samedi 10 février
C’est beaucoup de maintenance un camping car ! On le savait mais le confort de 3 mois en Asie nous l’aurait presque fait oublier (en Asie Pas de courses, pas de ménage & notre linge est lavé et plié pour 1 euro le kilo – Romy m’a d’ores et déjà prévenue : ça va te faire bizarre toutes les lessives en rentrant en France, maman !)
Vaisselle, rangement pour s’assurer que rien ne bringuebalera en route, vider les toilettes, remplir l’eau…
Puis aller à l’office du tourisme pour tenter de trouver une activité compatible avec la meteo (des vents forts prévus plusieurs jours…ca change des pluies tropicales intempestives..mais c’est pas mieux pour explorer les îles alentour puisque bon nombre d’excursions sont carrément annulées).
Quant à l’activité prévue pour demain soir – une promenade de nuit guidée par un ranger pour aller observer l’éclosion des œufs de tortues sur la plage- et bien elle nous passe aussi sous le nez ! On ne réserve rien à l’avance pour ce circuit en Australie car on ne sait pas au jour près où l’on sera. Mauvais timing, nous serons à Bundaberg le week-end, et plus aucune place disponible. Ce qui devait être un point d’orgue dans notre épopée australe viendra compléter la grandissante liste de projets australiens ayant capoté!
Alors il est passé 11 heures lorsqu’on se met en route pour la petite balade prévue ce matin: la plage de Shields, au bout d’un sentier de 1km partiellement ombragé.
Très belle plage, mais des créatures marines hostiles et des courants forts empêchent la baignade. Jouer sur le sable ? On ne s’autorise que 15 minutes en plein soleil. Le vent est fort appréciable mais ne nous fait pas oublier que le soleil nous cuit littéralement.
Un délicieux Fish & Chips en bord de mer et hop, en route pour Elliott Heads.
Sur les prospectus ça ressemble a ça
mais nous on a vu autre chose. Normal – c’est marée basse. On le sait mais la marée haute a lieu en pleine nuit donc ça le fait pas non plus. Encore une fois, bon timing ☹️
Coralie se plaint de la meteo. Vous pourriez penser aux métros qui ont une météo pourrie des derniers mois. Très drôle la rencontre avec les serpents, les états d’âme sur la météo
Oui c’est vrai, on exagère de se plaindre !
Je vous décerne le titre de membre d’honneur du blog pour votre fidélité au poste de commentatrice en chef !
Bonjour à vous…les aventuriers…
C’est toujours un plaisir pour moi de suivre votre voyage plein de péripéties..
j’addooorrrre…bon vent..et merci beaucoup..
Bises du Gers…
Commentaire à propos : nous sommes dans les îles Sous le Vent en Polynésie !
Bisous