• Menu
  • Menu

Là où le virus m’a été inoculé

[Floride 10-24 juillet]

On peut mettre le papier dans les toilettes, chouette ! 

Bah oui, on aurait tendance à l’oublier – mais des systèmes comme on en a en France, ce n’est pas ce que connaît la majorité des gens sur Terre. Sur l’ensemble de notre TDM, on a plus souvent mis le papier toilette dans des poubelles/ seaux que dans la cuvette – alors même après plusieurs jours aux Etats Unis, on cherche encore le seau où jeter notre papier (surtout maman et Thibault, qui hier encore est sorti des toilettes avec son papier usagé en cherchant la poubelle 😄😄😄)

Sur ces considérations pipi – caca (c’est la fin, elle a craqué, vous dîtes-vous peut-être derrière votre écran !) – place au récit de notre dernière découverte en TDM : la Floride ! 

Le confort de parler une langue qu’on maîtrise, l’inconfort de la buée sur les lunettes dû au climat tropical… et dès les premières heures la confirmation qu’on serait bien restés plus longtemps en Colombie (a l’unanimité l’un des pays où l’on aimerait beaucoup retourner !)

J’adore les Américains mais là, après 3 semaines en Colombie, ils ne tiennent pas la comparaison de leurs homologues sud-américains. 

Surtout cette détestable mégère employée de l’aéroport qui hurle sur un monsieur qui ne sait quels doigts apposer sur la machine à empreintes digitales. 

Et puis Le plastique – une horreur. Nan mais vraiment : une HORREUR. Au resto les plats servis dans des barquettes en plastique accompagnées de couverts (en plastique, c’est bien y’en à qui suivent !) eux mêmes apportés à table dans un emballage….plastique / Le gobelet en plastique pour verser la pâte à gaufres dans le gaufrier au petit déjeuner de l’hôtel – gobelet qui sert 2 secondes et demi avant d’atterrir lamentablement dans la poubelle / Les sacs plastiques pour parapluies mouillés à l’entrée des magasins…. On continue ou vous avez l’idée ? L’horreur – vous vous dites – Ben oui, je vous l’avais bien dit !

Et puis les États-Unis sont bien le seul pays où Thibault ne sort pas sa phrase devenue culte : « j’suis un locau, moi! » (l’Académie Française peut dormir tranquille, on maîtrise les pluriels irréguliers, nous – et pas de « x » au singulier de locaux hein 😊) Sur tous les continents, sa peau basanée, ses yeux en amande et son look cool lui ont permis de se fondre dans la population locale. Mais ici, il dénote. Et c’est pas plus mal.

On passe 12 jours dans la très confortable maison de Robin, de son Golden Retriever Navy et son chat Lucy. Nous sommes au cœur d’une communauté pour séniors – et même si ce mode de vie n’est pas (encore!) pour nous, on profite des infrastructures & activités et, pour la première fois du Tour du Monde où notre façon de voyager nous a fait croiser beaucoup de jeunes baroudeurs, ici, on se sent …jeunes… Ah, ça fait du bien 😀☺️

La boucle est bouclée. A tellement de niveaux ! Les États Unis, c’est ici que notre premier avion nous a déposés pour démarrer notre tour du monde ! On s’en souvient comme si c’était hier de ce premier réveil américain !

Robin a acheté quelques livres pour les enfants, dont un sur les parcs nationaux américains : l’une de nos (bien trop) nombreuses envies de voyages à venir ! Merci Robin, notre voyage n’est pas encore fini qu’on peut déjà rêver à la suite 😀

Je disais – notre dernière découverte du TDM.

Une redécouverte en fait pour moi (Coralie) 

Nous voici en Floride, là où nos parents nous ont inoculé à moi et ma sœur -il y a 30 ans- un virus dont on ne guérit pas : la voyagite aiguë. Un goût inlassable et insatiable pour les voyages ! C’est le hasard du gardiennage d’animaux qui a décidé pour nous de cette ultime étape du tour du monde – et j’aime bien le clin d’œil à ce premier énorme voyage offert par mes parents….qui ne roulaient pas non plus sur l’or 😉 !

On termine donc par une mission de gardiennage d’animaux – comme à nos tous débuts à Boston. On a même croisé une Clifford (l’énorme 4×4 rouge avec lequel nous avions parcouru nos premiers kilomètres de tourdumondistes aux Etats Unis et Canada!).

Et puis ces messages sur les murs d’une file d’attente pour une attraction au centre spatial Kennedy – des messages qui résonnent dans l’univers intergalactique de nos cœurs de tourdumondistes ! 

La bouche est bouclée. Jusqu’à cette émission radio qui débute alors que nous montons dans la voiture en quittant la maison de Robin: « Can money buy happiness? » L’argent peut-il acheter le bonheur ? Vaste sujet ! Les intervenants concluent que non, l’argent ne peut acheter le bonheur – mais l’argent permet de s’offrir des expériences qui, elles, font le bonheur ! Quel meilleur résumé pour le choix que Cédric & moi avons fait d’investir une coquette somme dans cette incroyable aventure ? Tout est dit. 

Merci à Anne-Laure pour le partage d’une citation de circonstance :  « Ce qu’il y a de beau avec notre Terre, c’est qu’elle est ronde. La promesse d’en venir à bout est à jamais irréaliste. »

NB : Merci de garder pour vous vos commentaires sur la tête que je fais à la NASA sur les photos avec décor artificiel. On devait poser partout – pas le choix!- et je pensais qu’on n’achèterait jamais les photos vendues 35 dollars. Mais j’avais oublié que j’étais avec un informaticien…qui a su récupérer les précieux clichés! Ça m’apprendra!



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

2 commentaires