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Galapagos – île #2 : San Cristóbal

[du 6 au 11 juin]

Après la découverte de Santa Cruz, un ferry nous emmène à vive allure vers la deuxième île des Galapagos que nous avons choisie d’explorer : San Cristobal.

Et on ressort le porte monnaie (qui s’allège à bon rythme aux Galápagos!) pas moins de 6 fois pour rejoindre notre deuxième île : quelques dollars de taxi pour rejoindre la jetée, quelques dollars pour avoir accès à la jetée, quelques dollars de bateau-taxi pour rejoindre notre ferry ancré plus loin, les tickets de ferry et à l’arrivée, quelques dollars de bateau-taxi pour rejoindre la jetée (ouf, celle-là est gratuite🥵) et enfin quelques dollars pour rejoindre notre hébergement, Pfiou 😃

Le Airbnb est confortable mais l’équipement est pour le moins…minimaliste : pas de quoi cuisiner, et en guise d’ameublement des chambres : un lit – et rien d’autre ! Pas même une petite table, une petite étagère ou un petit tabouret pour y poser quelques affaires. Sans fenêtres, ca fait une allure un peu lugubre – ça, plus un propriétaire qui ne répond pas aux messages, on ne lui a pas laissé 5 étoiles ! Mais la douche est chaude et on n’est qu’à 20 mn à pied du centre, donc ce modeste logis fera bien l’affaire pour notre petite semaine ici. On est aux Galapagos, on ne va quand même pas oser se plaindre hein !

San Cristobal est l’île la plus à l’est de l’archipel situé à environ 1000 kilomètres de l’Équateur et composé de 127 îles et îlots. La réserve marine qui les entoure est un musée vivant de l’évolution unique au monde ! Au confluent des 3 courants océaniques, les Galapagos sont un creuset d’espèces marines dont on ne se lasse pas du spectacle – notre sortie en fin de journée pour aller observer les dodus lions de mer se vautrer & émettre des sons plutôt disgracieux. Ils sont des centaines à barboter, se prélasser, s’escalader, s’égosiller…c’est aussi drôle qu’impressionnant ! 

L’activité volcanique illustre les phénomènes qui ont formé ces îles dont l’isolement extrême est à l’origine du développement d’une faune originale qui inspira à Darwin sa théorie de l’évolution par la sélection naturelle – nous avons ainsi pu observer des tortues ayant développé un long cou pour accéder aux sources de nourriture plus en hauteur. 

On comprend aisément que ce joyau de biodiversité ait été classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Alors oui, les Galapagos ne sont ni aisées d’accès, ni bon marché – c’est d’ailleurs ce qui permet de contrôler l’afflux touristique et son impact sur cet environnement ô combien exceptionnel. Comme sorties direct d’un roman de Defoe, on se sent comme des aventuriers à l’état…pur. Un vrai régal. 

La preuve en images !


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