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Galapagos – île #1: Santa Cruz

[ du 1er au 6 juin]

Les îles Galapagos furent l’une des premières destinations inscrites sur notre liste de TDM, et pourtant il y a encore un mois nous n’étions plus certains d’y venir. La faute à qui ? Le budget 🙄 Quelques tergiversations et finalement quelques mails nous permettront une rallonge de budget pour ne pas zapper une étape tant attendue de notre grand voyage… on aura déjà un petit prêt à rembourser à notre retour, on n’est plus à ça près 😊

La destination est chère, soyons clairs. En témoignent de nombreux indices disséminés ici et là :

  • A commencer par les 120 dollars de droits d’entrée dont il faut s’acquitter dès l’arrivée à l’aéroport (par personne hein! Et attention, ça passe à 240 dollars à partir de juillet)
  • L’affiche chez le chocolatier : “Si vous séjournez sur un yacht, nous vous recommandons de passer chercher votre chocolat la veille de votre départ (…)”
  • Le restaurant VIP du centre de tortues terrestres – bah oui, nous explique le guide, quand Lionel Messi vient, il ne va pas se mêler à la populace!”
  • Des excursions hors de prix : il aurait fallu débourser 600 euros à 4 pour faire le tour en bateau de San Cristobal…la question ne s’est même pas posée – on zappe, sans douter pourtant de l’intérêt de l’excursion qui permet d’accéder à des plages inaccessibles par l’unique route de l’île . Pour vous donner une idée, c’est tout simplement deux fois plus cher qu’en Polynésie (250 euros à 4 la journée au lagon de Bora)
  • Mais aussi ….le collier en pierres des Galapagos à 4500 dollars. Il était super beau, je vous assure, mais Cédric n’a pas daigné me l’offrir 😏

Comment ça se passe en mode tourdumondistes ?

Un Airbnb, les transports publics plutôt que les taxis, la débrouille pour des repas faits maison (Cédric qui sort à l’aube pour aller chercher du poisson frais au retour des bateaux de pêcheurs !) et un maximum d’activités gratuites ou peu coûteuses.

Les enfants ont transformé des emballages de barres de chocolat en faux téléphones portables et utilisent leurs chaussures comme jouets de plage. Si vous avez pitié (LOL), notre cagnotte reste ouverte jusqu’au 20 juillet !  

Office de tourisme : informé de notre budget serré, le gentil monsieur nous a élaboré notre programme pour nos 5 jours sur cette première île. Nous nous étions renseignés et savions que bon nombre d’activités pouvaient se faire en autonomie, mais il a complété à merveille et avec beaucoup de gentillesse les informations qui nous manquaient pour optimiser notre séjour. 

Visite en 3 langues du centre de préservation des tortues : on lui demande une visite en anglais, mais quand il bloque et dit les mots en espagnol, se rend compte qu’on a quelques notions…et il souhaite améliorer son français pour pouvoir assurer des visites à nos compatriotes monolingues… un cocktail linguistique plutôt rigolo au final !

Espèces endémiques

  • Les tortues terrestres – des tortues qui pour certaines ont peut-être vu Darwin – lui qui a élaboré sa théorie de l’évolution suite à quelques années passées sur les îles Galapagos à étudier la géologie, la faune et à écumer sans modération les bars…raconte la légende laissée de côté par les livres d’histoire !
  • Le fou à pieds bleus (Cédric en est gaga !)

Coup de ♥️ 

Des mesures environnementales comme on en a peu vues jusqu’à présent ailleurs dans le monde. On ne vous détaille pas tout mais ça commence dès l’aéroport de Santa Cruz, premier aéroport écologique du monde (réutilisation de 80% des matériaux de l’ancien aéroport, énergie solaire, etc)

Un pêcheur a écopé de deux ans de prison et d’une importante amende pour avoir été pris avec une trentaine de crabes, l’une des espèces hautement protégées de l’archipel.

On a trouvé les locaux très gentils, par exemple les deux chauffeurs de  taxis qui nous ont permis de faire le tour des îles et qui nous ont expliqué qu’ils avaient fait le choix de venir vivre aux Galapagos pour le travail , la tranquillité, la sécurité et un cadre de vie moins pollué . Ici tout le monde se connaît, d’ailleurs pas d’adresses ici – quand on se rend quelque part, c’est en désignant le nom des occupants d’une maison que l’on trouve sa destination. Ainsi, notre petit appartement se trouve à “La Casa de Andrade”. Sitôt l’information en sa possession, notre chauffeur se met en route… et trouve son chemin sans hésiter- une prouesse à souligner tant nos différents chauffeurs asiatiques et sud-américains se sont démenés à nous faire découvrir des rues et quartiers qu’eux-mêmes n’avaient jamais arpentés! 

Coup de gueule 😡

On a pesté contre l’irrespect de certains touristes : y’a des panneaux partout qui informent de ne pas s’approcher à moins de deux mètres des animaux – mais y’a des pouf*** qui prennent des poses carrément douteuses à côté des pauvres bêtes pour aller s’afficher sur Instagram, visiblement fières de leur monumentale connerie. J’me suis retenue de toutes mes forces de ne pas en prendre une en photo tellement c’était – en plus d’être profondément irrespectueux – pathétique. J’ai tenu bon. Pas sûre de résister la prochaine fois. 

Une petite pensée pour Raph que la destination tentait beaucoup quand on en a parlé : on vous l’a recommande +++


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