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Taha’a – du courage, vous êtes sûrs ?

Allez, j’avais envie d’aborder ce thème avec vous depuis qu’on nous en a abondamment parlé depuis bien avant notre départ… Alors le fait que deux personnes avec qui nous évoquions notre tour du monde nous aient à nouveau dit : « Oh vous avez du courage ! » est l’occasion pour moi de faire un point sur ce sujet !

Regardez un peu les photos de Tahaa (& toutes les autres étapes de notre TDM d’ailleurs ) et nous pensons que vous aurez notre vision des choses concernant cette notion de courage ! Pour nous, le courage ce sont par exemple nos collègues à qui nous pensons très souvent alors que nous sommes dans un endroit de rêve à lézarder, à profiter, à s’émerveiller…

Alors oui il a fallu planifier, alors oui on trimbale deux loustics  et oui il faut s’adapter sans cesse à de nouveaux lieux de vie, de nouvelles habitudes alimentaires, de nouvelles cultures… mais c’est un bonheur purement ineffable…

Quand nous avions commencé à suivre les familles sur les réseaux sociaux, beaucoup parlaient d’une lassitude de voyage, souvent autour de trois mois, puis ensuite autour de six mois. Pour notre part, Nous n’avons absolument pas ressenti ces désagréments, bien au contraire ! On a croisé des familles aussi évoquant leurs ratés de tour du monde, des destinations qu’ils auraient mieux fait d’éviter pour X raison, et bien nous, on a beau réfléchir on ne trouve pas, on a tout aimé jusqu’à présent! 

Et le temps file à toute allure. 

Les souvenirs s’amoncèlent, se bousculent, de nouvelles images chassent sans ménagement celles que nous avions tout fraîchement enregistrées. 

Il y a encore peu, quand on nous demandait quelles étaient nos prochaines étapes, nous avions une longue liste à énoncer : Australie, Nouvelle-Calédonie, Polynésie, San Francisco plus Amérique du Sud. Désormais, ça se limite à San Francisco et l’Amérique du Sud avant de.. rentrer en France. 

Déjà plus que quatre mois de voyage ! Comment ça « plus que » ? Je vous entends dire, scandalisés à juste titre ! Il nous reste ENCORE quatre mois de voyage, de découvertes, de temps ensemble. C’est merveilleux !

Revenons à nos coraux! Taha’a, énooooorme coup de cœur pour cette île injustement délaissée des touristes. Quelle drôle d’idée!

La dame à qui Cédric achetait des bananes sur le bord de la route a dû sentir ce coup de cœur.

« – Elle est belle, votre île! Lui lance un Cédric conquis.
– Tu veux acheter un terrain ? Mon père vend celui-ci juste derrière toi sur les hauteurs de Tahaa si ça t’intéresse!

Quand Cédric rentre avec ses bananes et me relate fièrement  cette anecdote, je lui demande combien elle en voulait.

“- Bah je n’ai pas demandé…
– Ah ben c’est malin. C’était ptet l’opportunité de ta vie….et de la nôtre incidemment!

*PS : oui on se tutoie en Polynésie. On a eu du mal à ne pas passer par le “vous” au début! Mais on s’y fait vite, et c’est tellement plus simple en fait! Ça rend les relations moins guindées. C’est notre opinion du moins 😌

Tahaa est surnommée l”île vanille”. Pas la vanille bourbon qu’on trouve partout chez nous. La vanille de Tahiti – aux gousses pulpeuses et à l’arôme puissant, – qui vous embaume votre voiture de location par la simple présence d’une gousse dans l’habitacle! 

Notre séjour sur Tahaa fut également l’occasion de visiter une Rhumerie: la jeune femme qui nous fait la visite nous explique Qu’ici le tourisme s’adapte aux habitants, pas le contraire. On valide +++ l’idée!

Extrait de notre conversation :

– C’est votre première fois à Tahaa ? S’intéresse la jeune femme.
– Oui, ça faisait longtemps qu’on voulait venir découvrir la Polynésie et Tahaa nous attirait beaucoup, lui répond-on.
– Ça vous plaît alors?
– Ah oui ! Il faudrait être difficile pour ne pas aimer !
– Oh mais ça ne plaît pas à tout le monde…
– Ah bon ? S’étonne-t-on.
– Oui , certains trouvent qu’il n’y a pas assez de choses à Tahaa…

Ah c’est sûr pour les fada de soirées animées et les membres actifs de la société de consommation, mieux vaut fuir Tahaa!

Nous, on a a-do-ré nos trois jours sur l’île qui nous réserve une incroyable expérience sur l’un de ses motus (îlots alentours).

Le jour où nous quittons la pension Anahata :

En avançant sur le ponton où nous attend notre bateau-navette pour rejoindre le motu privé abritant le bungalow qui servira de cadeau d’anniversaire à Cédric, je croise une jeune tahitienne avec qui nous avons discuté la veille à table. Elle me souhaite une bonne suite de voyage et, visiblement empreinte d’admiration, elle me glisse un discret « J’aurais aimé avoir des parents comme vous ! », qui m’a fait monter les larmes aux yeux. Avec Cédric, nous sommes des parents terriblement imparfaits, mais nous travaillons chaque jour avec un bonheur absolu à nous améliorer et à faire en sorte que nos deux petites crapules deviennent des êtres épanouis, et aussi beaux à l’intérieur qu’à l’extérieur! J’ai remercié cette jeune fille pour ce très beau compliment qui m’a suivi toute la journée.

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