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L’Australie – part 1

Inspirante, frustrante, belle, dangereuse, déconcertante, capricieuse, grandiose, impressionnante, déroutante … vous l’aurez compris, l’île continent ne nous a pas laissés indifférents !

Jeudi 1er février 

Rincés par une expédition de 4 avions, 3 escales dont deux où l’on a dû récupérer nos bagages et passer l’immigration (120 euros de visas à Bali juste parce que l’on change de compagnie aérienne et que l’on doit donc récupérer nos bagages pour transiter dans un pays dont ne ne verra que le hall d’aéroport 😕) & s’acquitter de 40 euros de sandwiches alors que pendant 3 mois nous avons mangé des mets asiatiques succulents pour 12 euros à 4 😳 , nous récupérons notre nouvelle maison pour les 20 prochains jours : un camping car que l’on nomme Casoar – du nom d’un animal emblématique de cette région australienne.

Nous voici donc en route pour 18 jours de road trip sur la Côte Est d’un pays que Cédric a déjà visité par deux fois, a adoré et a donc souhaité nous faire découvrir lors de notre TDM.

Vendredi 2 février 

Pourtant nominée dans la catégorie des potentiels trouble-fêtes de notre aventure, elle était jusqu’ici grande absente…mais s’est rappelée à notre bon souvenir dès nos premières heures en Australie.

Qui ça? La météo 🙄

Il pleut !

 Je suis arrivée en Australie plutôt sceptique. Cet eldorado pour beaucoup n’était pas dans ma liste de souhaits mais j’espère être agréablement surprise. 

Après les premières formalités d’usage des campeurs que nous sommes (plein de courses, achat de produits pour les sanitaires du camping-car et recherches pour le premier spot dodo), et après avoir déjà fui Cairns pour sa pluie (Dommage pour la barrière de corail qui est réputée plus jolie à cet endroit), nous faisons un petit arrêt sur la route et tombons nez à nez (littéralement) avec un membre de la famille des arachnides d’une taille, comment dire, non négligeable!- avant notre premier stop : Townsville.

Des méduses élisent domicile dans cette jolie baie chaque année de novembre à mai, et certaines sont particulièrement dangereuses (Les petits curieux peuvent googler « box jellyfish »).

Les enfants goûtent donc pour la première fois aux joies des « lagons », ces parcs aquatiques superbement architecturés en bordure des plages & vagues trop dangereuses pour en profiter. Drôle d’impression néanmoins que de se baigner dans une piscine alors qu’il y a une magnifique plage à quelques mètres !

Samedi 3 février 

    L’Australie et son lot de frustrations!
  • Les sublimes plages – quasiment pas d’ombre donc impossible de s’y poser – & des panneaux indiquant les créatures aquatiques que l’on pourrait rencontrer si l’on s’aventurait à faire trempette 
  • Les immenses aires de jeu auxquelles on interdit l’accès à nos loulous car en plein sous le soleil tonitruant (d’ailleurs aucun enfant ne s’y trouve…)
  • Les cafés qui ferment à 14h…l’heure du…café 😏
  • Et cette fichue météo qui joue avec nos nerfs et contrarie bon nombre de nos plans. Alors oui, vous avez raison, on n’est pas en tour du monde pour cocher des cases de ce qu’on a vu et fait, mais quand on en est à 3 annulations d’activités en 4 jours bah…la frustration nous titille un peu !
  • Dans un autre registre, entendre aux infos que des milliards vont être investis dans l’armée alors qu’on vient de faire un stop sur un parking où quelques Australiens vivent dans leur voiture. L’herbe – enfin ici la forêt tropicale- n’est pas si verte qu’on pourrait le croire. Constat qui se répète : chaque nation a ses forces…et ses failles.
  • Et enfin cette malbouffe en veux-tu en voilà qui grignote toujours un peu plus de territoires et d’envergure. Le fléau quasi mondial n’est pas prêt d’être contenu. 
    Et puis …des sources d’inspiration :
  • Des toilettes publiques dans tous les lieux…publics. Et d’une propreté à faire pâlir les ménagères les plus assidues. Oui, c’est la première chose qui me vient à l’esprit en évoquant les sources d’inspiration 😄
  • Des adaptations pour les personnes handicapées dans un nombre phénoménal de lieux publics : des fauteuils roulants aquatiques sur les plages ou les lagons artificiels, des balançoires pour fauteuil roulant (photo- personnellement je n’avais jamais vu cela!)
  • Et puis tellement de prévention sur de nombreux sujets : les animaux, le soleil – en même temps un pays qui concentre la faune la plus dangereuse du monde et le trou de la couche d’ozone a plutôt intérêt à agir en amont des potentielles conséquences !, mais aussi la sécurité routière, etc. 

Bowen & ses magnifiques criques est une étape qui nous a beaucoup plu. Qu’elle est belle notre planète bleue !

Vous verrez les photos de Horseshoe Bay et Coral Cove entre autres. Imaginez vous une chaleur tonitruante pour partager pleinement ce moment avec nous ! (On envisage même pas de se poser sur ces jolies plages tant la chaleur est torride- Cédric et moi pensions que l’indice UV s’arrêtait à 10. On découvre qu’il flirte avec les 13/14 dans cette région du monde située sous le trou de la couche d’ozone…)

Une micro balade, quelques clichés et on reprend la route- profitant au passage du frais de la clim – pour parcourir nos quelques 200 km prévus aujourd’hui. 

Avec un peu la désagréable impression d’être en mode touristes de voyages organisés où l’on vous « jette » quelque part pour prendre une photo avant de redécoller quelques minutes plus tard pour le prochain arrêt express. 

Dimanche 4 février

En route pour Airlie Beach 

L’un des points d’orgue de notre découverte de l’Australie, puisque Cédric nous parle des WhitSundays depuis des mois !

Nous prenons place dans un camping assez onéreux pour être au plus près du port d’où partent les excursions pour aller explorer cet archipel connu dans le monde entier. Sauf qu’en investiguant les excursions possibles, on se rend compte que pour accéder aux jolis endroits qui -forcément- ne font pas partie des excursions « basiques » , il nous faudrait débourser entre 500 et 800 euros la journée à quatre. 

Ne parlons même pas d’un vol de 60 minutes au dessus des lieux, qui est plébiscité par nombre de voyageurs mais qui nous reviendrait à plus de 1000 euros (oui, oui, MILLE euros pour une heure 🙁 il faut de l’argent, beaucoup d’argent pour avoir le droit de profiter des beautés australes! Alors, devinez quoi, on zappe ! Et hop, une excursion qui était parmi les plus attendues de notre road trip australien qui passe à la trappe. L’histoire semble se répéter.

Je commence à pester un peu, mais je garde espoir – je reste convaincue que l’Australie va dégainer des atouts majeurs tôt ou tard pour m’éblouir et envoyer aux oubliettes mes préjugés d’enfant gâtée !

Lundi 5 février

Comme son nom l’indique, Airlie Beach dispose d’une plage. Jolie et impeccablement nettoyée par une équipe qui travaille sans relâche. Jolie mais sans ombre. Et avec des bestioles antipathiques dans l’eau.

Donc direction le « Lagon », un autre de ces espaces aquatiques aménagés en bord de plage et accessibles gratuitement – pour pallier à la frustration de ne pouvoir profiter de la jolie plage. Ces espaces sont soignés, tant dans leur design que dans leur propreté. Et les maîtres nageurs sont aux aguets. C’est vraiment top ! Même si cela n’a pas le charme de la plage naturelle ! 

Un p’tit plouf et puis s’en va – on a un rendez-vous avec la nature demain à l’aube ! 

Après nos deux heures de route quotidiennes, on pose Casoar au camping du parc national de Cape Hillsborough.

Le soir à la cuisine du camping, alors que nous sommes en train de préparer notre repas, deux jeunes filles belges nous entament la conversation. 

Elles ont à peine 20 ans, une est en PVT (« working holidays ») à Melbourne et l’autre est une amie venue la rejoindre pour un Road trip sur la Côte Est pendant trois semaines. Malgré leur très jeune âge , elles ont déjà parcouru le monde, goût du voyage acquis de leurs parents ! On ne peut s’empêcher de penser que Romy et Thibault feront de même dans quelques années. On est ensuite rejoints par Clément, un gendarme en contrat mobile, c’est-à-dire qu’il change régulièrement d’endroit, y compris plusieurs mois par an en outre-mer. Il a d’ailleurs vécu trois mois à Lifou et nous inonde de bons plans et de contacts sur place pour notre séjour là-bas dans trois semaines. Lifou, c’est une petite île de la Nouvelle-Calédonie que je rêve de découvrir depuis que je suis ado. Ne me demandez pas d’où me vient cette envie impérieuse, je n’en ai pas la moindre idée, mais c’est vraiment une destination que je bouillonne d’impatience de découvrir … de mes propres yeux!

Son statut particulier lui permet– je parle de Clément – grâce à des périodes étendues de travail- de bénéficier à la suite de longues périodes de congés et d’un salaire doté d’indexations, comprenez : il gagne très bien sa vie ! Temps & argent – La combo parfaite pour s’adonner sans retenue aux plaisirs du voyage. Il nous raconte que son papa a déjà visité 147 pays dans le monde (sur 195), dont certains plusieurs fois ! Lui nous fait la liste de ce qu’il a déjà eu la chance de visiter, et le palmarès est impressionnant – à tout juste 25 ans! 

Et tous les trois nous montrent les vidéos de leur vol au dessus des Whitsundays…oui oui, le vol à 300 euros l’heure 😯🙃

Et pendant qu’on papote… Les animaux australiens nous rappellent qu’ils n’ont peur de rien : en début de soirée, on s’applique de l’anti moustique en prévention. Bah, Le moustique australien, lui, se pose sur le roll-on imbibé du produit censé le repousser , lui et ses congénères. Ça, c’est fait!

Mardi 6 février 

Le réveil sonne à 5 heures du matin : on a rendez-vous avec les kangourous qui viennent se nourrir à l’aube sur la plage qui borde le camping où nous avons posé Casoar dans le but de faire la surprise aux loulous le lendemain. 

On n’est pas à la meilleure saison pour voir beaucoup d’animaux (jusqu’à 200 wallabies sur la plage!), mais la quelque dizaine de marsupiaux présents ce matin fait largement le show – et qui plus est dans un décor magnifique. 

On a beaucoup roulé – pléonasme en Australie – pour arriver dans un recoin qui a des allures de bout du monde (aucun réseau Internet) mais nous sommes outrageusement récompensés par le spectacle que nous offre la nature (Quelle infatigable maestro celle-là !)  Car oui, même si le rdv est bien planifié avec les animaux, nous restons dans un cadre naturel pour les observer. Et ça, c’est top!

Nous partageons ensuite le petit déjeuner de pancakes faits maison (enfin faits camping ) avec Ophélie, Cannelle et Clément avant d’enfiler dare-dare les maillots pour ne pas rater l’ouverture de la piscine à 8h. 

Et nous, on se donne rendez-vous dans quelques jours pour la deuxième partie de notre périple en Australie !

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