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Ratanakiri : rendez-vous en terre inconnue

[Province de Ratanakiri, du 30 novembre au 4 décembre]

« L’une des spécialités culinaires de Ratanakiri est un plat de mygales frites »

Euh…quand j’ai approfondi les recherches sur quoi voir/ quoi faire/ quoi manger dans notre prochaine destination et que j’ai lu cette phrase, j’ai eu de gros doutes sur mon envie d’y aller…alors que c’était mon idée à la base 🫣 mais Cédric ne l’entendait pas de cette oreille : il avait lui très envie de découvrir cette contrée reculée que je lui avais visiblement (un peu trop) bien vendue ! 

L’idée était en fait d’explorer une contrée reculée du Cambodge avant d’aller se mêler aux hordes de touristes aux temples d’Angkor.

La province de Ratanakiri est une région brute et sauvage, sculptée par l’alternance de hauts plateaux, de forêts tropicales denses, de grottes et de chutes d’eau. Sa densité de population (4 habitants au km2) contribue à en faire un écrin de nature qui abrite par ailleurs un écosystème animal et végétal riche et diversifié. D’où les spécialités culinaires mentionnées ci-dessus 🙂🙃

Une pirogue, trois vans et un passage de frontière à pied plus tard, nous voici prenant nos quartiers dans une chambre chez l’habitant (homestay).

Visite guidée

La principale attraction touristique du coin ? Aller faire un trek de 2 ou 3 jours dans la jungle avec nuit en hamac. On était pas hyper chauds mais on hésitait…jusqu’à entendre les récits de nos compagnons de chambrée qui étaient tous ravis de l’expérience mais ont chacun partagé des anecdotes qui ont fini par avoir raison de notre esprit d’aventuriers (déjà pas très robuste le truc!!!) Une chaleur torride, des paires d’yeux d’araignées qui brillent la nuit et des rencontres reptiliennes ayant causé des sueurs froides à un guide pourtant aguerri. L’affaire est pliée : on passe notre tour !

La Frousse 1 – Les Rebora 0 

De toute façon, on n’ est apparemment pas prêts : à peine une heure qu’on est là et Romy trouve moyen de se renverser une table en bois massif sur la jambe. Un genou amoché, un jean déchiré et des cris ayant fait accourir la maman qui nous accueille. Le soir, la chasse aux cafards avec bol en plastique et pochette cartonnée nous laisse penser que nous devons encore peaufiner nos compétences de survie en milieu hostile. 

De toute façon, Romy sympathise très vite avec les 3 enfants de la famille et passe de nombreuses heures en leur compagnie, parvenant parfois à entraîner dans son sillon son frère plus réservé !

Et de nous balader dans les environs à pied et en tuk tuk, tout en avançant sur la suite du Cambodge, le blog et l’école en voyage.

Nous retiendrons principalement la gentillesse de la famille qui nous reçoit modestement mais chaleureusement. De ces rencontres qui donnent toute leur richesse au voyage. C’est éphémère, certes, mais l’affection est sincère, et les étreintes des enfants français et cambodgiens au moment du départ nous émeuvent profondément. Des moments rarement capturés par nos appareils photos mais assurément gravés dans nos cœurs.

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