26 jours au Vietnam – notre petit bilan

Attention, ce qui suit est purement subjectif et pas nécessairement très élevé intellectuellement. Comme ça vous êtes prévenus 😁

Ce qui nous a plu :
• Tout ! Dit Romy 😊 Et on est assez d’accord! Les attraits du Vietnam sont unanimement loués, alors on pourrait être déçus à cause d’attentes trop élevées. Il n’en est rien. Quelle belle découverte, pour les parents comme pour les enfants!
• La gentillesse des Vietnamiens est sincère, leur rire bienveillant (même quand on essaie de manger des feuilles de bananiers ou qu’on mange avec ses baguettes à l’envers – on ne va pas donner de noms hein ?!) et leur accueil profondément chaleureux. [ Il y a des exceptions évidemment. J’ai ainsi pu enrichir mon vocabulaire vietnamien d’une insulte après avoir poliment refusé d’acheter des babioles à une vieille dame. Maintenant, je sais dire en vietnamien: bonjour, merci et …c****sse 😄🤣😇 ça peut toujours servir! ]
• Souffler côté budget: la pression américaine est retombée, ça fait du bien ! Même si la rigueur est toujours d’actualité, manger au resto pour 12 euros à 4, c’est appréciable. 
• Le coût de la vie est plutôt bas, mais on n’a pas eu l’impression de côtoyer une pauvreté outrancière. Au contraire – et cette information m’a été confirmée au musée d’ethnographie de Hanoï- le pays connaît un développement exponentiel depuis les années 90, amenant des progrès entre autres dans les infrastructures, la scolarisation et la qualité de vie en général. 
• Le constant sentiment de sécurité. C’est très agréable et mérite largement d’être souligné. On se dit souvent qu’il faudra que l’on soit bien plus vigilant dans d’autres parties du monde (l’Amérique du Sud). Pour l’instant, zen attitude !

Ce qui nous a laissés perplexes :
• Le rat qui entre et sort à sa guise de la cuisine d’un resto: c’est rigolo dans le dessin animé RATATOUILLE, mais en vrai, bah c’est beaucoup moins drôle. (Il n’a heureusement fait qu’une seule apparition, en début de séjour)
• Le chauffeur de taxi qui joue aux auto- tamponneuses (heureusement sans gravité) avec un scooter au milieu d’un large  carrefour qu’il croyait que tout le monde allait dégager au simple son de son klaxon. Avec Cédric on se doutait bien que ça ne pouvait pas marcher à tous les coups cette technique. 



• Euh comment dire sans paraître critiquer? C’est pas gagné… Certains Asiatiques semblent oublier de sortir leurs belles manières de leurs poches. Vietnamiens, Chinois et Indiens bousculent adultes et enfants allègrement, dépassent éhontément dans les files d’attente, s’expriment fort bruyamment #euphemisme et émettent des sons gutturaux à tort et à travers. Tout cela est sans doute culturel, mais le respect d’autrui en prend un coup quand même !
• Les différents symboles de ce pays géré par le parti communiste (internet filtré avec des sites bloqués – comme au boulot 🙄, des dessins de propagande dans les rues montrant le peuple souriant au côté de militaires ou du président) où la liberté d’expression est loin d’être respectée (si ça vous intéresse, c’est par ici)

Enfin,
• Si certains d’entre vous ont le Vietnam dans leurs projets de voyage, ne tardez pas car Pu Luong entre autres risque de changer de visage d’ici quelques années. On en profite pour vous dire que l’on partagera avec plaisir le fruit de nos recherches et expériences pour nos destinations si cela vous intéresse! 
• Nous parlons beaucoup de nous dans ce blog…on en est bien conscients 🤭- c’est un peu le but aussi ! – mais bien que voguant momentanément dans une bulle d’évasion, nous suivons l’actualité du monde que nous avons tant de bonheur à parcourir et découvrir. Une actualité terrifiante, des drames inouïs à quelques kilomètres de chez nous et d’autres plus loin. Notre cœur de voyageurs du monde est écorché de penser aux innocentes victimes de toutes origines… Et l’on se redit à quel point il est important de donner l’opportunité à nos enfants de faire l’expérience de la richesse des différences et d’ainsi – on l’espère !- booster leur ouverture d’esprit et leur tolérance à l’altérité.

Petit point “organisation d’un TDM” 🌎 (vous pouvez évidemment zapper) :

Une question récurrente lorsqu’on vous a fait part de notre projet, c’était: “mais alors, vous réservez tout à l’avance?”

Que nenni! Même si on avait voulu le faire, cela aurait été littéralement impossible puisque certaines réservations ne sont ouvertes que 6 mois avant la date souhaitée. 

Deuxième élément de taille: le temps (encore lui!). Nous n’aurions jamais trouvé le temps de faire TOUTES les réservations d’un voyage de 340 jours alors que nous travaillons à temps plein et gérons deux petits loustics. Il aurait fallu ne pas dormir. Coralie n’aurait pas tenu 48h 🤣

Alors sommes-nous partis la fleur au fusil en comptant nous laisser porter par le vent ? Bah, pas vraiment non plus, même si nombre de voyageurs au long cours semblent prôner cette façon de procéder, nous ça nous rassurait de préparer les grandes lignes. 

D’abord, pour le budget (lui aussi s’invite souvent dans nos discussions!) Voyager à quatre, c’est pas pareil que seul ou même à deux. (Je vous en apprends des choses hein? De rien 😊) Par exemple, impossible avec notre budget d’envisager de prendre des billets d’avion en dernière minute. Nous avons acheté nos premiers billets 8 mois avant le départ et venons d’acheter ceux pour avril. Six mois à l’avance, impératif pour obtenir les meilleurs tarifs. Idem pour les logements dans les destinations chères et prisées, la Thaïlande en décembre/ janvier, le camping car pour l’Australie en février et les hébergements pour Tahiti en mars sont réservés depuis quelques semaines déjà. 

Et puis… C’est quand même super sympatoche de partir pour Tahiti ou les Galápagos depuis son canapé Saloméen lors de longues soirées d’hiver. On en a passé des heures à voguer sur le web de destination en destination. “Tu es où ce soir” je demandais à Cédric : “au Pérou !”  “ Et toi, tu as trouvé quelque chose ?” “Un super hébergement à Bora Bora, regarde…” “oh trop bien, allez on  réserve” 😊

Donc notre choix a été de trouver un juste milieu entre ne rien planifier du tout et tout organiser de À à Z. Nos recherches d’avant le voyage , compilées dans des dossiers sur notre Drive (espace de stockage personnel sur Internet) nous font gagner du temps mais ne nous contraignent pas à suivre un parcours minuté. La formule nous réussit jusqu’à présent, même si on déplore parfois de passer un temps conséquent sur nos téléphones et tablettes pour la planification de la suite. 

On s’amuse aussi des remarques de Romy et Thibault qui semblent penser qu’on maîtrise tout dans les moindres détails:
“Papa, il sera de quelle couleur l’avion qu’on va prendre?”
“Y’a combien de minutes pour aller au prochain hôtel?”
“Ils seront prêts dans combien de temps nos visas?” 
“C’est quoi la monnaie au Laos?”
“Maman comment on dit “spaghetti” en vietnamien? “ 
(Je soupçonne que comme je parle anglais couramment, Thibault pense que je maîtrise toutes les langues du monde !)

A travers ces questions,  on ose imaginer qu’ils nous font confiance nos loulous. En même temps, ils n’ont pas trop le choix 😄

Allez, on vous retrouve au Laos. Notre premier long trajet en bus avec passage de frontière terrestre nous attend. 
Temps estimé : 10 heures pour 400 kilomètres.
Souhaitez-nous bonne chance!

PS :
• J’essaie de répondre à la plupart de vos commentaires,mais je ne sais pas si vous recevez une notification. 
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